Les Chevaliers des Highlands, Tome 2 - Le Faucon de Monica McCarty

LES CHEVALIERS DES HIGHLANDS

TOME 2

LE FAUCON

de Monica McCarty

aux éditions J'ai Lu, Collection Aventures & Passions

Quatrième de couverture:

Au début du XIVe siècle, un marin écossais, Erik McSorley sauve une jeune gouvernante, Ellie, de la noyade. En réalité, elle est la fille d'un puissant noble d'Irlande et se nomme Elyne de Burgh. Elle veut prouver que les charmes du jeune homme ne la troublent pas.

La chronique de Lisa McLivres:

Après avoir lu le premier volet de la série Les chevaliers des Highlands de Monica McCarty, qui était une pure merveille, on n’imagine pas possible que le second tome puisse l’égaler et encore moins le surpasser. C’est pourtant ce que Le Faucon réussi magistralement à faire.

Ce deuxième tome est époustouflant ! Je m’excuse d’avance auprès de ceux et celles qui me liront, mais mon avis risque d’être « bourré » d’adjectifs et de superlatifs, mais ne m’en tenez pas rigueur aucuns ne décriront assez bien ce formidable bouquin.

Il est difficile de résumé le livre ou de mettre en place le début de l’histoire, tant l’intrigue est complexe, dans le sens où elle se compose de beaucoup de personnages, de nombreuses histoires parallèles et d’une fascinante dimension historique, et qu’il s’y passe énormément de choses.

 Ce que l’on peut dire c’est qu’ici nous faisons plus ample connaissance avec un autre chevalier de la garde personnelle et secrète du Roi Robert de Bruce (qui veut reprendre son trône d’Ecosse au Roi Edouard d’Angleterre), le Faucon ou plus précisément Erick MacSorley. Ce dernier est un guerrier féroce, dangereux et impitoyable en mer grâce à ses gênes vikings qui lui ont donné une aptitude presque divine pour combattre les éléments et se faire connaître comme le meilleur Capitaine sur un bateau. Mais c’est aussi un homme des plus charmeurs, par sa chevelure blonde et courte qui le différencie des autres Highlanders, et qui détient la médaille d’or du séducteur le plus invétéré du pays. Aucune femme ne lui résiste, et il les collectionne pour son plus grand plaisir. Il fallait donc bien que dans cette histoire vienne une jeune femme pour lui rendre la vie un peu plus difficile et pourquoi pas lui tenir tête. Cette femme c’est lady Elyne de Burgh qui par un malheureux concours de circonstances va se retrouver captive de ce beau capitaine qui lui fait plus penser à un barbare qu’à un chevalier, mais avec lequel elle va néanmoins entrevoir un morceau de liberté à laquelle elle rêve tant. Mais en cachant sa véritable identité, elle va mettre, sans le vouloir, en péril l’insurrection à laquelle Erick participe sans qu’elle le sache.

Une fois que l’on tourne la dernière page de ce livre, la première pensée qui vient c’est de se dire comment une auteure peut-elle mettre autant de choses dans un seul roman !

Que ce soit au niveau de l’intrigue, des évènements, des rebondissements, c’est simple il se passe tant et tant de choses que pas une minute notre lecture nous échappe ou se ralentit. C’est toujours un bonheur presque jouissif de lire une romance historique avec autant d’aventures, de péripéties et avec une part aussi importante de contexte historique. Tout s’enchaîne à merveille et on en apprend également beaucoup sur les histoires des autres chevaliers de la garde qui se déroulent en même temps que celle-ci, et nous sommes ainsi presque pris au piège de l’addiction à cette série car comment ne pas lire les livres suivants pour savoir comment s’en sortent les autres chevaliers… Tout simplement impossible !

Mais aussi au niveau des émotions. Toutes y passent croyez-moi ! De l’excitation, à la surprise, du doute à l’énervement, de la peur à la joie, c’est un florilège de sensations aussi diverses les unes que les autres et c’est presque le souffle court qu’on arrive à la fin du livre. Les personnages y sont pour beaucoup évidemment. Erick et Ellie sont diamétralement opposés, lui si beau et elle si quelconque, et cet état de fait accentue encore plus la force de leur relation dans ce qu’elle a de plus beau, de plus vrai et de plus sincère. J’ajouterai même la jalousie comme émotion pendant la lecture, car bon sang, comment un Dieu vivant comme Erick a pu tomber aussi amoureux de cette jeune femme sans grande beauté et totalement différente de celles qu’il « côtoie » habituellement ! On ne peut que l’envier et la jalouser, si, si vous verrez…

Monica McCarty a toujours sa petite touche explicative à la fin du roman (vous savez ces notes historiques souvent barbantes et que l’on saute allégrement d’habitude faute d’intérêt), dont on raffole par leur simplicité et qui nous en dit toujours plus sur les personnages que l’on vient de quitter et qui, réels ou non, prennent une dimension intime qui nous lient à eux.

Le mot de la fin sera : incontournable. Si vous aimez les romances historiques, celles en Ecosse plus particulièrement, cette série est vraiment incontournable et va certainement devenir un modèle du genre.

Un deuxième tome encore meilleur que le premier, imaginez ce que nous préparent les huit prochains…